Author: Inorog
Date: 05-20-04 14:26
Aa, l'eternelle guerre des flames. Et une fréquente discussion entre moi et blacklight ;o)
(DISCLAIMER: j'utilise les deux, mais quand je travaille pour longtemps - i.e. développement en mode production - je n'utilise que XEmacs).
vim est très attirant pour son allure minimaliste. Je le préfère de loin lorsque je dois visionner un fichier et le modifier légèrement etc.
Mais XEmacs est un FFOS (f*ng full operating system) en soi. Je ne peux plus m'en passer des modes VC (spécialement avec le sous-mode annotate), CVS (excellent!), ediff, auctex, reftex (cool!), un mode selection-rectangulaire indubitablement plus intelligente que dans vim. Et dans des temps résolus, j'utilisais vm (mail) et gnus (news) aussi. Le fenestrage et le travail avec des centaines de buffers ouverts est excellent. La compilation avec output "electric" est très utile aussi. Il y a aussi oo-browser (quand ca marche :-| ). Et j'arrete ici. Mais ce ne serait pas fini.
Je suis presque convaincu que le penchant pour vim ou xemacs est une question de tempérament (plus, probablement, d'expérience/age/entrainement).
Je me souviens bien avoir appris XEmacs en environ 3 mois (en 1995) et je n'ai pas eu à apprendre grande chose depuis (bah, peut-être un peu de programmation lisp en 1998, quand j'ai aidé au débuggage du paquet de scripts lisp de KDE).
Par contre, vim m'a demandé plusieurs années pour passer au delà de "i", "ESC", ":wq", "/". Je n'ai pas reussi a ingurgiter, pour longtemps, le tutorial pour au moins savoir faire des replace avec regexps. Maintenant, ca va, mais j'ai eu besoin de la période 1995 à 1999 pour y arriver. OK, on pourrait dire que c'est un problème (de manque) d'intelligence, mais, quand même, j'ai _reussi_ apprendre XEmacs ;o).
En tout cas. Je suis heureux utilisateur des deux et, quand il m'arrive de réaliser qu'un jour je serai forcé de travailler dans Windows, je panique, je sens des soueurs froides me passer, et je commence à chercher desespéremment sur internet des paquets pour "être préparé au cas où".
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